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  • Tim Davis travaille généralement en séries, ses photos tendent à investiguer les structures architecturales et idéologiques qui sont créées dans notre société. Il avait choisi de photographier l'intérieur de centres commerciaux aux Etats-Unis, cherchant à découvrir la façon dont les hommes trouvent leur place dans ces structures neutres. Fréquemment expulsé de ces lieux commerciaux, il a reporté son attention sur les symboles externes de leur présence, à savoir la manière dont ils « illuminent » et dégradent le voisinage.

    Les photographies de la série « Retail » sont entièrement dépourvues de présence humaine et sont prises de nuit en utilisant pour seul éclairage celui des lumières environnantes. Baignés de cette ambiance artificielle et solitaire, ces environnements deviennent sujets à de nombreuses possibilités narratives. D'aspect simple, ces banlieues des années 20-30, habitations des classes moyennes, révèlent, après un examen plus approfondi, la réflexion d'enseignes lumineuses dans leurs vitres. Les réflexions du logo familier de Mc Donald ou de Shell apparaissent comme des symboles désincarnés de puissantes entreprises internationales.

    Ces jeux de réflexions sont seulement visibles d'un point de vision très particulier, de telle sorte que la plupart des choix traditionnels de la photographie de paysage sont inaccessibles, faisant de ces photos un « dead-on document » de ce que l'artiste décrit comme « la terrible vérité et la beauté dérangeante de ces logos irradiants sur des maisons dégradées ».

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  • La composition et le sujet des tableaux de Chuck Close sont restés les mêmes depuis ses débuts en 1967 : la reproduction en gros plan de la figure humaine.

    Rejetant tout traitement humaniste des visages il les traite comme une carte dont la topographie est uniformément intéressante. Le front, les yeux, les joues ou le menton font l'objet d'un intérêt égal. Il s'intéresse au flou que l'œil humain élimine mais que l'objectif permet de voir.

    S'il a été étroitement lié dès ses débuts au mouvement hyperréaliste, sa démarche l'a amené à explorer constamment des méthodes ou des matériaux nouveaux.

    Ainsi dans les années 80, Chuck Close, handicapé par un sévère problème médical a développé de nouvelles techniques pour surmonter son handicap et produire les plus dynamiques et les plus inspirées de ses toiles.

    Chuck Close prend des sortes de photos d'identité, des Polaroids au format 60/51 cm; le sujet peut se voir instantanément, ce qui permet de discuter des prises de vue et d'en faire d'autres s'il ne se reconnaît pas.

    Celles-ci sont exécutées en noir et blanc et en couleur : Close choisit ensuite la version la plus intéressante pour son tableau.

    Il dessine ensuite sur acétate une grille posée sur le Polaroid. Celle-ci est ensuite reproduite sur la toile; ce n'est qu'après que la peinture est exécutée: Close travaille de gauche à droite en procédant par groupes de 4 carreaux composant chacun les pièces d'une sorte de puzzle.

    Ces figures géométriques sont aujourd'hui beaucoup plus libres adoptant un aspect organique.

    Jamais la peinture de Chuck Close n'a été aussi intuitive.

    www.hyperrealism.net

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  • Christian Boltanski est un plasticien français, né le 6 septembre 1944 à Paris. Photographe, sculpteur et cinéaste, connu avant tout pour ses installations, il se définit lui-même comme peintre, bien qu'il ait depuis longtemps abandonné ce médium.

    Christian Boltanski est né à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans une famille juive et il est resté marqué par le souvenir de l'Holocauste. Il commence à peindre en 1958, à l'âge de 14 ans, alors qu'il n'a jamais connu de véritable scolarité ni suivi de formation artistique au sens traditionnel du terme. La plupart des tableaux qu'il réalise alors sont en majeure partie de grands formats représentant des personnages dans des circonstances macabres ou bien encore des scènes d'histoire.

    Boltanski s'éloigne de la peinture à partir de 1967 et expérimente l'écriture, par des lettres ou des dossiers qu'il envoie à des personnalités artistiques. Il intègre à son œuvre des éléments issus de son univers personnel, et sa propre biographie, réelle ou imaginaire, devient le thème principal de son œuvre.

    Marié à l'artiste Annette Messager, Christian Boltanski est aujourd'hui reconnu comme l'un des principaux artistes contemporains français. Il vit et travaille à Malakoff.

    Boltanski cherche à communiquer de l'émotion dans toutes les expressions artistiques qu'il utilise : photos, cinéma, vidéo. Ses thèmes récurrents sont la mémoire, l'inconscient, l'enfance et la mort. Boltanski utilise une multitude de matériaux, que ce soit de la photographie, des objets trouvés, du carton ondulé, de la pâte à modeler, des luminaires, des bougies.

    Une des particularités de Boltanski est sa capacité à reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui ont jamais appartenu mais qu'il expose pourtant comme tels. Il raconte une vie qu'il prétend avoir vécu et tous les objets de ses dossiers, livres, collections et autres sont les dépositaires d'un souvenir auquel se rattache un pouvoir émotionnel fort, permettant à chaque individu de s'y reconnaître. Ces objets, il les met en scène non seulement dans l'espace mais également dans le temps, puisque chaque objet nous remémore un passé, un passé qui soit réel fictif ou encore personnel.

    Ainsi les œuvres de Boltanski sont basées et font appel au souvenir, du souvenir d'enfance au souvenir des défunts, et d'une histoire personnelle à l'histoire commune de toutes et de tous. En 1972 lors d'une exposition il intitule une de ses section « mythologie individuelle », ce qui caractérise et résume bien son œuvre.

    Il travaille le thème de l'hallucination, là où absence et existence se confondent.

    Il a mis en perspective dans certaines de ses vidéos les souffrances endurées par les juifs. Celles-ci expriment, sans aucun mot, l'horreur de la guerre. L'absence est un sujet récurrent dans son travail : la vidéo comme la photo sont des présences, des mémoires qui font revivre les absents.

    Christian Boltanski est membre du Narrative Art. Ce mouvement revendique l'utilisation de la photographie ainsi que celle d'un texte. Ces deux utilisations sont bien séparées dans l'œuvre ; leur lien doit se faire par une relation mentale.

     

    wikipedia.org

     

     

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    www.centrepompidou.fr

    www.artevod.com

    www.artnet.com

    www.artcyclopedia.com

    www.moma.org

    Interview

     


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