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Mary Ellen Mark
Elle commence la photographie à 9 ans, puis s'intéresse au dessin et à la peinture lors de son passage au lycée, puis à l'université de Pennsylvanie. Elle travaille alors en tant que freelance dans les années 1960's. Son diplôme en poche elle obtient une bourse pour partir photographier en Turquie puis en Europe pendant un an.
Travaillant principalement en noir et blanc, M. E. Mark a pour thèmes de prédilection les exclus de la société: pauvres, fugueurs, prostituées, drogués, prisonnières; souvent au États-Unis, elle s'est aussi intéressée à l'Inde à plusieurs reprises (notamment auprès de Mère Teresa). En 1984 le Sunday Times Magazine a publié ses images en couleur sur la population blanche du Zimbabwe.
Elle construit ses reportages sur le long terme en suivant certaines familles pendant des années (ainsi on a pu suivre "Tiny" enfant, adolescente, puis mère). Cette méthode la classe parmi les documentaristes, plutôt que les journalistes: elle a quelques fois liée des liens forts avec ses sujets (cette affections est visible dans ces photos), mais a aussi suivi des membres du KKK ou des "nations aryennes", dans leur vie quotidienne, chez eux ou en famille.
Elle se défend pourtant de raconter des histoires: "je ne veux pas être qu'une photo-essayiste, je suis plus intéressée par une images isolée... une que je juge suffisamment bonne pour être présentée seule". Elle photographie toujours avec humanisme, au point que l'on la classe parfois parmi les portraitistes. Rarement posés ces portraits sont souvent faits au grand-angle pour placer le sujet dans son contexte. Mark est aussi très attentive à la qualité technique de ses images: "A good print is really essential. I want to take strong documentary photographs that are as good technically as any of the best technical photographs, and as creative as any of the best fine-art photographs".
© Mary Ellen Mark
© Mary Ellen Mark
© Mary Ellen Mark
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Tags : reportage, portrait, photographe, sociale
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