• Magnum Photos est une coopérative photographique, la première de ce genre à voir le jour. Elle fut créée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger et David Seymour.

    <o:p> </o:p>

    Magnum Photos regroupe parmi les plus grands photographes et photojournalistes du monde. Elle a ses bureaux à New York (s'occupant du continent américain), Londres (îles britanniques, Océanie, Afrique et une partie de l'Asie), Paris (Europe continentale) et Tokyo (Japon, Chine et Taïwan).

    Sa création avait pour but de permettre aux photographes de garder un contrôle total sur les droits de leurs photos.

    <o:p> </o:p>

    Auparavant, les agences photographiques achetaient tous les droits sur les productions des photographes. Et une fois leurs droits vendus, ils n'avaient plus aucun contrôle sur leurs photos. C'est principalement pour cette raison que Robert Capa et ses amis créèrent Magnum Photos.

    Un photographe, s'il souhaite devenir membre de Magnum Photos, doit être nominé avant d'être associé, puis enfin de pouvoir devenir membre à part entière de Magnum.

    <o:p> </o:p>

    Le photographe nominé travaille sous la direction d'un photographe membre de Magnum Photos durant une période d'essai de deux ans. A la fin de cette période, le photographe nominé devient photographe associé. Il doit travailler à temps plein pour la coopérative, alors qu'il n'en est pas encore actionnaire.

    <o:p> </o:p>

    Après deux ans, il accède au statut de membre et devient ainsi co-actionnaire. Parfois un photographe nominé puis associé n'accède pas au statut de membre.

     

    Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com

    www.magnumphotos.com

     


    votre commentaire
  • www.iankeltie.com


    votre commentaire
  • C'est dans la tradition de la photographie humaniste et engagée que se place l'œuvre de Paul-Antoine Pichard.

    <o:p> </o:p>

    Il grandit avec des images de guerres, de famines plein la tête. Viêt-Nam, Cambodge, Afghanistan, Tchad, Ethiopie, Liban... Des images de tortures découpées dans « Chronique » le mensuel d'Amnesty International, le Chili, l'Argentine, les sombres années.

    <o:p> </o:p>

    Après avoir étudié les arts décoratifs à Paris, c'est en 1994 qu'il se tourne définitivement vers la photographie. Il présente son travail à Gotskin Sipahioglu, personnage mythique du monde de la photographie, fondateur de l'agence Sipa Press qui lui propose de partir à Ketama, dans le Rif Marocain, au cœur de la première région productrice de haschisch au monde. Pendant près d'un an il partagera le quotidien de ces paysans clandestins. Une révélation. Il y fera ses classes, apprendra à se faire accepter, se fondre, à jongler avec les autorités, les trafiquants. Il parcourra le monde, on le retrouvera dans les Balkans, en Asie ou en Afrique. C'est à Dakar, en 1997, qu'il découvre l'univers effroyable des décharges, point de départ d'un long projet qu'il intitulera « Mines d'ordures ». « La rencontre avec les recycleurs a été l'experience humaine la plus forte de ma vie, la plus éprouvante aussi... » Paul-Antoine Pichard vit à Cergy-Pontoise depuis 1973.

     

    Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com

    paulantoinepichard.free.fr

     


    votre commentaire
  • Erik Refner est un photo reporter d'origine danoise. Ces clichés - en noir et blanc - sont généralement très fortement contrastés et cadrés de manière très serrée. Le tout donne une impression de proximité forte avec les sujets photographiés.

    www.olaphoto.com

    Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com

    www.erikrefner.com

     


    votre commentaire
  • Le monde n'est pas un spectacle. J'y participe à ma manière, une boîte noire dans les mains. La photographie est pour moi plus qu'un moyen d'expression; elle est un moyen de témoignage et de rencontre.

    En voyage, on ne rencontre jamais personne, c'est une illusion. On se croise, on échange des reflets, chacun de son côté du miroir, chacun dans sa réalité.

    On peut parfois être ébloui, se sentir complice. Mais qu'est-ce qu'on a appris sur l'autre ? Et fondamentalement, qu'est-ce que ça change ?

    Voyager, perdre ses repères familiers. Inévitablement, survient un moment où on se demande pourquoi on a fait ça. On a le choix : soit faire marche arrière, rentrer à la maison, s'allonger avec un verre et un bouquin, soit se faire violence et avancer, rentrer dedans, s'oublier. Non pas arrivé mais parti. Nulle part. Au coin de la rue. A l'autre bout du monde.

    Le plaisir de photographier commence lorsqu'on accepte que l'incertitude l'emporte sur le simple désir d'immobiliser ce qu'on sait déjà.

    <o:p> </o:p>

    Pierre Cazaux-Ribère. Poitiers (France)

    Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com Photo Hosting at imageloop.com

    cazauxribere.free.fr

     


    votre commentaire