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Les modèles d'Hellen van Meene sont presque toujours des adolescentes chez lesquelles prédominent une certaine candeur, innocence.
Leur féminité sensuelle naît de leur pose ou leur regard.
Les photos révèlent surtout l'incertitude identitaire des jeunes filles.Hellen van Meene travaille avec des modèles qui lui permettent de jouer avec les métamorphoses de l'adolescence.
A travers des mises en scènes précises ses sujets deviennent les filles qu'elles ont été où qu'elles auraient pu être.Si on y regarde de plus près on se rend compte que tout est très bien étudié, la pose, les vêtements, pour accéder à l'image parfaite, même proche de la peinture ( Ingres, Delacroix).
Elle joue aussi avec nos sentiments, nos émotions, quand on regarde l'obésité, leur nudité, leurs regards vides, leur candeur, leur agréésivité.
La tension du moment photographique donne à l'image son ambivalence.
© Hellen Van Meene
© Hellen Van Meene
© Hellen Van Meene
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www.galerierodolphejanssen.com
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né en 1937, a d'abord été peintre, influencé par le mouvement du Pop Art. Puis son travail évolue ; il essaie diverses techniques, travaille des séries, fait des photos et des films, produit des livres photographiques, réalise des tableaux virtuels en projetant de la lumière dans des pièces vides... Le travail photographique de Ed Ruscha a été relativement peu exposé. Et pourtant, il montre bien les liens avec les autres sphères de son activité artistique, notamment le dessin : sujets (objets, appartements, paysages urbains...), composition, utilisations de la lumière, effets d'ombres.
Dès 1953, Ed Ruscha ouvre les yeux sur le pouvoir des choses qui n'ont pas de sens. En 1956, il vient à Los Angeles par la route 66 et peint sa fascination pour « l'American way of life » et pour la culture particulière des bords de routes. Il montre des Trucs de LA, reporte des photographies et des documents sur des toiles (motels-stations-service, paysages: Standard Station de 1963). Il crée le Bureau of Standards and Norms et utilise des mots et des phrases, des néons ou des affiches répliquées. À partir de 1975, il peint à l'huile de gigantesques et infinis paysages américains (The Music from the Balconies, 1984). Depuis la fin des années quatre-vingt, il reprend des aphorismes qu'il peint en lettre majuscule sur des fonds de ciels, de néons, de lumières : Cold Beer Beautiful Girls (Bière bien froide jolie filles, 1993) Men Programmed to Crave Women and Vice Versa (Les hommes sont programmés pour désirer les femmes et Vice versa, 1988)
Le Thorel-Daviot, P., Petit dictionnaire des artistes contemporains, Paris, Larousse, 1996
Ed Ruscha a constamment amalgamé le contexte de Los Angeles et des thêmes empruntés au langage et au paysage pour transmettre une expérience particulière de la ville. Réunissant la photographie, le dessin, la peinture et le film, l'œuvre de Ruscha fait sortir le spectateur de la banalité quotidienne de la vie urbaine pour lui faire prendre conscience du déluge d'images médiatiques et d'informations qui le mitraillent quotidiennement. L'approche esthétique et thématique de Ruscha continue à être fortement influencée par ses débuts professionnels comme artistes graphique.
Gagosian Gallery, New York, www.gagossian.com
Les mots et les phrases jouent un rôle central dans l'œuvre de Ruscha, reflétant sa formation d'imprimeur professionnel. Ruscha fut l'un des premiers à utiliser langage et images tirés de la culture de masse dans son œuvre, laquelle toutefois ne peut être que vaguement associée au Pop Art, car Ruscha, comme tous les artistes créateurs, n'a cessé d'explorer de nouveaux domaines... Il fut associé au groupe de la Ferus Gallery comprenant également Ed Moses, Robert Irwin, Ken Price et Ed Kienholz et fut influencé par l'ironie irrévérencieuse du mouvement Pop Art, et spécialement par Jaasper Johns.
© Ed Ruscha
© Ed Ruscha
© Ed Ruscha
© Ed Ruscha
© Ed Ruscha
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