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  • Entre les deux courants esthétiques prisés au Japon au début du 20e, le pictorialisme dit "Art Photography" (très prisé dans les années vingt) et la photographie avant-gardiste dite "New Photography" (apparue dès les années trente), Ueda ne fera pas de choix. Il s'essaiera à l'un comme à l'autre, pour finir par trouver sa propre voie, unique et originale.

     Né dans la province de Tottori, où un musée lui est aujourd'hui dedié, le photographe restera attaché à sa région d'origine presque toute sa vie. Dès 1939, il utilise la photographie pour développer sa propre vision des choses. Il décide alors de faire poser quatre fillettes sur le sable des dunes de Tottori et en fait une prise de vue de type panoramique. La décision de procéder à une mise en scène particulière et le choix des dunes comme décor pour son travail auront une grande importance dans son oeuvre car il ne cessera dès lors de placer minutieusement ses sujets et de se passionner pour cet espace aux allures lunaires.

     De cette prise de vue naîtra ainsi, après-guerre, une de ses séries les plus connues: "Le Théâtre des dunes". Ueda fait alors poser sa famille, des connaissances ou même divers objets dans l'environnement minimal et onirique des dunes. Il joue avec beaucoup de finesse le rôle de metteur en scène et travaille minutieusement ses compositions ainsi que les perspectives. Dans une large mesure, c'est grâce à ce travail empreint d'une douceur et d'un humour très poétique que Ueda devint célèbre au Japon et ailleurs. A l'image de cette dernière série, tout le reste de son parcours est riche en découvertes, expérimentations et d'une indépendance d'esprit qui le rend si particulier aux yeux de ses compatriotes.

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    D'ailleurs, bien qu'il ait fait partie de plusieurs photo-clubs (lieux privilégiés d'échanges et de création pendant l'entre-deux-guerres), participé à différents concours et publié ses travaux dans divers magazines, Ueda s'est peu à peu détaché de toute influence extérieure et a réussi à créer son propre univers, son propre style. Ouvert et intéressé par les nouveautés techniques et esthétiques tant en matière d'art que de photographie, Ueda peut donc tout aussi bien être assimilé à la culture japonaise qu'à la culture européenne. www.ch-arts.net

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    © Shoji Ueda

     

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    www.shojiueda.com

    SHOJI UEDA MUSEUM OF PHOTOGRAPHY

    www.elysee.ch

     

     


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  • L'absence et l'isolement sont des thèmes chers à Mireille Loup. Dans Une femme de trente ans (1999-2001), l'héroïne cherche à retrouver le lien avec la mère, et les hommes qui y figurent sont flous ou pixellisés, absents donc de l'image. Dans son roman photographique Esquives (2002-2005), Emilie a perdu sa sœur aînée lorsque celle-ci est âgée de treize ans et les images montrent une enfant esseulée dans des paysages majestueux.

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    © Mireille Loup

     

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    © Mireille Loup

     

     

    www.mireilleloup.com

    www.documentsdartistes.org

    femme30ans.free.fr

     

     


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  • www.thymann.com


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  • « Joël Tettamanti appartient à la [nouvelle] génération du réalisme photographique contemporain. Ses compositions sobres ou foisonnantes, sa démarche picturale (cadrages rigoureux, contrastes affirmés ou imperceptiblement nuancés des couleurs), ses thèmes récurrents (sites urbains ou suburbains, étendues sauvages, catalogage de résidus) le rattachent implicitement à ce vaste courant artistique. Il s'en démarque par une quête subtile de la lumière qui confère à son oeuvre son originalité. Et de mises en scène apparemment banales naît paradoxalement un climat poétique empreint d'étrangeté. Toute l'oeuvre de Tettamanti est imprégnée de dualités (jour et nuit, couleurs chaudes et froides, paysages urbains et sauvages, bâtisses traditionnelles et industrielles). Le couple spatio-temporel échappe à ce thème ancestral de façon magistrale. Son désir de capter l'”instant idéal” englobant tous les paramètres de sa démarche le pousse paradoxalement à atténuer, voire gommer le rôle habituellement imparti au Temps. Cet éloge de la lenteur permet à Tettamanti de réaliser sa quête et à l'Espace de danser pleinement sa vie, le Temps s'étant figé non par urgence, mais pas aspiration. L'“instant décisif” de Cartier Bresson devient ici “mûrissement décisif”. »

    François Monnier via www.ccsparis.com

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    © Joël Tettamanti

     

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    www.tettamanti.ch

     

     


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