• Callahan ne laisse quasiment aucun écrit : ni journal, ni lettre, ni note sur son enseignement. Sa méthode était d'aller se ballader tous les matins dans la ville où il vivait pour y prendre de nombreuses photographies. Il passait ensuite son après-midi à faire des essais de tirage à partir des meilleurs négatifs. Au final, il ne gardait qu'une dizaine de cliché par an.

    Ses sujets sont sa femme, Eleanor, sa fille, Barbara, et les scènes qu'il croise au détour des rues de sa ville. À chaque fois, il met l'accent sur les lignes et les formes ainsi que le contraste et la luminosité. Il joue aussi avec les techniques d'expositions multiples.

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    Eleanor est essentielle dans son art de 1947 à 1960. Il la photographie partout : chez eux, dans les rues de la ville, devant un paysage, que ce soit seule ou avec leur fille, en noir et blanc ou en couleur, nue ou habillée, éloignée ou en gros plan. Il étudie beaucoup d'aspects techniques : double ou triple expositions, flous, grands appareils photos ou boîtiers compacts. Le tout avec beaucoup de respect et de chaleur. En 1950 naît Barbara et déjà bien avant sa venue au monde, elle « apparait » dans des clichés mettant en scène la grossesse. De 1948 à 1953, sa femme et sa fille sont photographiées dans des paysages où Callahan fait ressortir le contraste avec l'immensité de l'espace (parcs, plans d'eau, vue vers l'horizon). Mais peu importe la petitesse de la surface occupée par les deux femmes sur l'image, elles restent toujours dominantes dans la perception de l'observateur.

    wikipedia.org
     

     

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  • Né en 1932 à McKeesport, dans l'état de Pennsylvanie, Duane Michals grandit dans une famille typique de la classe ouvrière. Son père est ouvrier dans une usine d'acier et sa mère est mère au foyer.

    Son travail, se nourrissant des surréalistes tels que Magritte et Balthus est décrit par la critique comme étant "plein et pourtant nuancé" cela mènera Duane Michals à réaliser sa première exposition publique en 1959.

    "Je préfère photographier les personnes dans leur environnement, je déteste des studios, l'environnement dans lequel les gens choisissent de passer leur vie est plus révèlateur de leur personnalité" indique le photographe dans l'introduction de l'"Album" ouvrage présentant une série de portraits réalisés pendant dix ans.

    "Le travail de Michals est presque aussi autobiographique que celui de Lartigue, par exemple, mais il en diffère radicalement en ceci : il ne surprend pas le moment, il le crée. Contrairement à Lartigue adolescent patiemment posté au détour des allées du Bois de Boulogne pour y saisir l'apparition d'une élégante en grande toilette, Michals n'est jamais à l'affût des mouvements du corps : il provoque, pour la pellicule et par elle, les mouvements de l'âme. À cette fin, il utilise des modèles, professionnels ou non, des procédés techniques complexes de savantes mises en scène."

    Renaud Camus

     

     

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  • "Très souvent je me dis : "Je voudrais faire une photo où il ne se passe rien." Mais, pour enlever, il faut qu'au départ il y ait quelque chose. Pour qu'il ne se passe rien, il faut que d'abord quelque chose se passe."

     Photographe de mode et de publicité depuis 1968, Sarah Moon obtient très vite éloges et prix à Paris, Londres, New-York ou Tokyo, où ses expositions sont très remarquées. Ses photos font l'objet de publications dans de nombreux magazines, ainsi que dans quantité de livres (Souvenirs improbables, Le Petit Chaperon rouge, Vrais-semblants...).
    Depuis 1980, elle a signé plus de cent cinquante films publicitaires, ainsi que plusieurs longs métrages. Sarah Moon est également l'auteur d'un œuvre photographique très personnel, mettant en lumière la fugacité de la beauté, l'éphémère, l'usure du temps.

     

    "J'ai toujours senti la photo comme une possibilité de faire de la mise en scène, de raconter une histoire en images. Je cherche une image avec un minimum d'informations et de repères, une image pas située et qui pourtant me parle, qui évoque ce qui s'est passé avant et ce qui va se passer après. Je sais bien qu'on peut contester cette manière de photographier - mais pourquoi y aurait-il une seule sorte de photos ? "

     

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    monsieurphoto.free.fr

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    Entre Vues : Frank Horvat - Sarah Moon

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