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Né a Bagdad en 1969, Usama Alshaibi est un plasticien basé à Chicago. Il a produit et realisé plusieurs court-métrages, des longs métrages (Muhammad et Jane) ainsi que des clips vidéos de plusieurs musiciens comme Bobby Conn. Usama Alshaibi est le fondateur et le président du Z Festival à Chicago et il a participé à plusieurs conférences et ateliers. En 2005, l'artiste a terminé un documentaire sur sa terre d'origine et son contexte actuel : Nice Bombs.
© Usama Alshaibi
© Usama Alshaibi
© Usama Alshaibi
© Usama Alshaibi
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Née en 1972 dans la préfecture de Shiga, au Japon, Rinko Kawauchi a découvert la photographie au cours de ses études au Seian Junior College of Art and Design.
En 2001, elle a publié simultanément trois livres aux éditions Little More : Utatane [petit somme], Hanabi [feux d´artifice] et Hanako. Ces trois ouvrages ont aussitôt fait sensation dans le monde de la photographie.
En 2002, elle a reçu le prestigieux prix Kimura Ihei pour Utatane et Hanabi.
En 2004, Martin Parr l´a invitée au festival international de photographie Les Rencontres d´Arles. Elle a également travaillé comme photographe sur le tournage du film du Japonais Hirokazu Kore-Eda Nobody Knows, qui a reçu le prix d´interprétation masculine à Cannes en 2004.
Rinko Kawauchi aime saisir les détails du quotidien qui souvent échappent ; son oeil confère aux objets et situations ordinaires un caractère singulier qui fait surgir la beauté, la poésie, l'émotion. Regroupant ses images - que ce soit dans ses livres ou ses expositions - d'une façon qui révèle des rencontres inattendues de formes, d'humeurs et d'ambiances, Rinko Kawauchi crée de subtils récits qui invitent à méditer sur l'infini merveilleux du monde et la finitude de tout être.
Photo © Rinko Kawauchi
Photo © Rinko Kawauchi
Photo © Rinko Kawauchi
Photo © Rinko Kawauchi
Photo © Rinko Kawauchi
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La photographe, née à Dresde en 1969 (c'était alors encore en Allemagne de l'Est), manipule au moyen de l'ordinateur tous les plans de son image. Les modèles, le décor, les costumes, la lumière, les couleurs, tout est modifié, trituré avec une extrême précision pour produire un saisissant effet de «neutralité».
Au premier abord, on dirait que le regard de tous ces enfants est vide, que rien ne s'exprime de la mise en scène réalisée dans chaque photo. Ainsi, quand on regarde les images de Loretta Lux, on est comme aspiré à l'intérieur d'elles, car on ressent un impérieux besoin d'y trouver une trace de vraie vie... Et ainsi le spectateur est-il embarqué dans sa propre rêverie, dans l'exploration de son propre rapport au monde, à l'enfance, à la nature... Et alors surgit en nous tout un florilège de souvenirs et d'émotions, à l'instar de la madeleine de Proust faisant surgir tout Combray de sa tasse de thé.
Ce travail d'une rigueur époustouflante est également d'une étrangeté absolue. On est à la fois très touché et très dérangé par ce que l'on voit. On ne ressort en tous les cas pas indemne du troublant dialogue auquel nous invite Loretta Lux.
www.lematin.ch
"Girl with a Teddy Bear"
Ilfochrome © 2001 Loretta Lux"The Walk"
Ilfochrome © 2004 Loretta Lux"The Red Ball" No. 2
Ilfochrome © 2000 Loretta Lux"Marianne"
Ilfochrome © 2004 Loretta Lux votre commentaire
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Après un feu qui va détruire la vie de ses parents Epstein ce met à enregistrer ce rêve américain déchus.
"Des aspects très émouvant et troublant concernant la vie de mon père sur quelques années se sont manifestées. Je n'avais jamais fait de ma famille l'objet de mon travail et je pensais donc faire quelque chose de simple et concis sur mon père, une sorte de portrait. Je voulais faire un portrait de sa vie aux changements multipliés en cette période de transition. Pendant quelques jours j'ai essayé de faire des images à la chambre avec beaucoup de peine. Mon père était extrêmement gêné devant la caméra et les lumières, et je me suis rendu compte immédiatement que la photographie seule ne serait pas suffisante comme médium pour répondre à ce qui me touchait profondément.
Ce pouvait être des conversations avec mon père, ou de lui avec ses collègues alors qu'il décidait de la liquidation de son commerce . Je suis donc rentré à New York où j'ai acheté une caméra digitale. Puis, les prochains moi, j'ai commencé à travailler entre la vidéo et l'image pour enregistrer cette liquidation du magasin, donc de tout ce que père avait construit. C'était la première que je m'engageais avec la vidéo comme véhicule, mais cela permettait d'enregistrer en temps réel les événements qui se déroulait. Puis je me suis remis à la photographie ce qui me donnait d'autres possibilités de représentation à l'opposé de la spontanéité de la vidéo. J'ai commencé à faire des images beaucoup plus réfléchie quavant. Je ne suis pas traditionnellement un photographe de chambre 4x5, travaillant sur un trépied d'une façon construite.
Donc sur les quelques années à venir je développais mes images photographiques à travers les idées que je pouvais soutirer de la vidéo. J'ai commencé un dialogue entre les deux médiums. Seulement deux ans après le début du projet j'ai commencé à avoir une vision pour synthétiser l'information acquise en images. Un projet que je pensais faire en quelques c'est transformé en plusieurs années. Mais j'accumulais l'information comme témoin de ces événements, entre les images construites, mes notes écrites et la vidéo. Quand je me suis assis avec tout ça j'ai réalisé qu'il y avait trois langages en jeu. Donc pour la présentation au Thétre Antique, où les spectateurs viennent de partout dans le monde, il était important que je re-pense le matériel acquis afin de broder ces trois langages sans enlever ou amoindrir l'un des trois médiums."
Recreation: American Photographs
The City
American Power
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